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Histoire de Cazères > Découverte de la ville

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Des remparts et des portes

Cazères : des remparts et des portes… La ville de Cazères fut, du Moyen Age à la veille de la Révolution de 1789, ceinturée de remparts, qui, partant des bords du ruisseau de l’Hourride (à la hauteur du bureau de tabac) suivaient la ligne des boulevards actuels et rejoignaient ensuite l’actuelle Mairie et le côté sud de l’église.

Il en reste un seul fragment Rue de l’Hôtel de Ville entre les maisons N° 12 et N° 14. 4 portes donnaient accès à la ville, celle du Mont (actuellement rue Victor Hugo), celle de Palaminy (rue du 4 Septembre ) celle de Testemole (rue Emile Zola) et celle de la base (au bas de la rue de l’Hôtel de Ville et place du Centenaire ou Guy Moquet).

A plusieurs reprises ces remparts furent rehaussés, les portes aménagées, en particulier celle de Palaminy qui était surmontée d’un local auquel on accédait par un escalier en pierre de taille.

Ces portes vétustes furent remplacées à la veille de la Révolution par des « pylônes » ou « piliers » en pierre jaune des carrières de Furne de forme élégante, surmontées de statues en terre cuite d’une grande qualité(les chiens « gardiens de la ville » et des sphinx à tête de femme).

Une guirlande de style Louis XVI ornait la partie supérieure de ces piliers, elle a complètement disparu dans les années 1960, ainsi que la tête d’une des statues de la Porte de Palaminy peut-être récupérée dans un jardin de Cazères et qu’il est difficile de reconstituer aujourd’hui…

En 1946 la municipalité de Pierre Teulé tentait vainement de faire classer ces portes parmi les monuments historiques. Depuis lors des ravalements partiels ont été réalisés, mais 2013 marque une restauration complète et parfaitement réussie de ces monuments d’un genre assez unique.

Des inscriptions indiquent au passant leur origine et leur signification.

Malheureusement celles qui avaient été gravées au moment de leur construction ont été martelées quelques années plus tard sur ordre du Notaire Sarrans, Maire éphémère de Cazères pendant les débuts de la Révolution.

Elles devaient concerner l’administration royale…Et rien ne subsiste de cela dans les archives.

La porte du Mont (Rue Victor Hugo) comporte une niche qui abrite une statue de la Vierge Marie, et rappelons que la ville n’ayant pas les fonds nécessaires pour ce chantier emprunta l’argent à la Fraternité des Prêtres de Cazères, bel exemple de collaboration locale entre le religieux et le civil.

Hector d’Espouy

Hector D’ESPOUY : « son atelier à Cazères »

Architecte français, Hector d’Espouy est né à Salles-sur-Adour (Hautes-Pyrénées) en 1854 et décédé vers 1928/1929. Il remporte le grand prix de Rome en 1884.
Il vécut à Cazères, comme en témoigne une maison de maître, située Place Jean Jaurès, dans laquelle l’architecte avait son atelier, cette maison abrite de splendides fresques murales qui font la fierté de son propriétaire actuel.
Les étonnantes couleurs des peintures ne sont en rien altérées par les années

Hector d’Espouy  a exposé au Salon avec succès : Etudes et Relevés du Château de Chaumont-sur-Loire.

Il se vit décerner les médailles suivantes :

  • en 1890 pour son Essai de décoration de voûte pour un salon de la Villa Médicis, et une Vue intérieure du Campo-Santo de Pise,
  • en  1892 pour sa Restauration de la Basilique de Constantin à Rome et pour son Souvenir de Grèce
  • en 1895 il devint professeur de dessin ornemental à l’Ecole des Beaux-arts à Paris,
  • en 1900 il reçut la médaille d’or lors de l’Exposition Universelle pour Décoration de la salle de sculpture du musée de Nantes

Et pour la Commune de Cazères…

  • Notre Dame de Cazères : sa restauration est entreprise à la fin du XIXème siècle et est confiée à Hector d’Espouy. Ce dernier construit les deux tours octogonales entre lesquelles se dresse la Vierge de l’Assomption, la Halle a été rebâtie en 1884 selon un projet dessiné par Hector d’Espouy
  • en 1923 le monument aux morts, en marbre blanc de St Béat, et est conçu par M. D’ESPOUY. Ce monument est agrémenté d’une statue en bronze, œuvre de M. TOURTE.  Il a été dressé sur la place de l’hôtel de ville.

Fresques murales de la Maison de Maître, Boulevard Jean Jaurès

La grotte

Le saviez vous ?

La grotte, située en bord de Garonne, est un modeste oratoire avec sa fontaine et sa statue de la Vierge Marie, fortement lié à l’histoire locale : « Le Voeu de 1630 ». Depuis 1629, la peste faisait rage à Cazères faisant de nombreuses victimes. Les plus favorisés quittaient la ville pour se réfugier dans leurs fermes. Les contaminés étaient « évacués hors des murs de la ville dans des cabanes en planches » quartier de MAOUPEOU. Les « Corbeaux » vêtus de robes noires et portant un masque en forme de bec, afin d’éviter la contagion, était le nom donné à ceux qui se chargeaient, moyennant salaire, de soigner les malades et désinfecter les maisons. Ils en profitaient pour se livrer au pillage. Face au désastre, les magistrats municipaux firent appel au Père Philippe de Francon, moine Capucin, qui avait réalisé des prodiges pendant l’épidémie de peste ayant sévi peu avant, à Toulouse. Il ranima les énergies défaillantes, redonna à tous le moral et lutta contre le fléau. Tout danger écarté, le Père Philippe, fit prononcer aux habitants le Vœu du 8 Septembre 1630, par lequel ils s’engageaient à construire une chapelle en l’honneur de Saint-Roch « protecteur de la paroisse » auprès de la Base. La Vierge Marie y fut associée et pour confirmer ce vœu, on alla en procession sur ce lieu le 8 Septembre de chaque année. La Chapelle située à la Base a disparu, l’oratoire de la grotte continue d’accueillir la cérémonie annuelle. Pour info : SAINT-ROCH 1350-1379 de Montpellier. Il est le patron des pèlerins et de nombreuses confréries ou corporations : chirurgiens, dermatologues, apothicaires, paveurs de rues, fourreurs, pelletiers, fripiers, cardeurs, et aussi le protecteur des animaux

Source : texte OTI Cazères

La fontaine miraculeuse

La « Fontaine Miraculeuse »

Miracle approuvé de 1665 par l’évêque de Rieux. Guérison de Domenge Sengès, habitante de Lescuns « 10km de Cazères ».

L’histoire dit que Domenge souffrait le martyre, le pied droit recouvert d’ulcères purulents depuis son jeune âge. « Depuis l’âge de 12 ans ». Les médecins ne trouvant rien pour la soigner depuis de nombreuses années, elle vint un jour à Cazères, fit tout le chemin à pied accompagnée de sa fille et se tenant tant bien que mal avec un bâton à l’autre bras. Arrivée à Cazères, dans de terribles souffrances elle se rendit à la Grotte et se lava le pied à la fontaine, puis remonta à l’église pour prier la Glorieuse Vierge Marie, patronne du sanctuaire. Elle se confessa, assista à la messe et enfin communia. Pour reprendre le chemin du retour, elle n’eut nul besoin de son bâton qui l’avait tant aidée à l’allée. De jour en jour son état ne fit que s’améliorer, jusqu’à sa guérison complète. Quatre années de dossiers médicaux et d’attestations, d’enquêtes sérieuses ont été nécessaires pour approuver ce miracle.

« Les archives départementales possèdent un dossier complet racontant l’histoire, certificat à l’appui de Domenge Sengès »

Autres Guérison à Cazères : La Guérison de Jeanne Pujos de Valentine en 1760 et d’un prêtre atteint de cécité. Ces miracles sont immortalisés par des tableaux « EX VOTO » toujours conservés dans la chapelle de ND.

Source : texte OTI Cazères

Église Notre-Dame-de-l’Assomption

Eglise Notre-Dame de l’Assomption

A l’origine, petit bourg gallo-romain bâti sur le promontoire de Montjoie et bordé par l’Hourride et la Garonne, Cazères apparaît dans l’histoire à l’époque médiévale. Une première église y était alors érigée. Dépendant successivement de la maison de Comminges puis du comté de Toulouse, Cazères relève au XIVe Siècle de la maison de Foix alors dirigée par Gaston Phoebus. La ville subit dans cette période des troubles et les guerres qui ravagent la contrée. C’est ainsi qu’en 1355 l’église primitive est détruite par les troupes anglaises. Dès la fin du XIVe Siècle est lancé la construction d’une nouvelle église qui aura pour titre notre Notre-Dame et pour patronne Sainte Quitterie. A la révolution, elle est mutilée et dépouillée de ses flèches. Il faudra attendre 1888 pour que sa façade soit restaurée par l’architecte H. d’Espouy qui conçoit les deux tours octogonales encadrant la Vierge de l’Assomption. La façade rappelle les grandes églises languedociennes bâties sur le modèle de Notre Dame du Taur à Toulouse.

Comme pour l’église voisine du Plan ou celle de Montjoie en Ariège la façade avec sa galerie entre deux tours faisait partie du système défensif du bourg. De l’ancienne église subsiste la partie inférieure un peu remaniée avec le portail gothique et les arcades ogivales. Le portail, en pierre de taille, présente une voussure à six compartiments prolongés par des colonnettes à chapiteaux de feuilles. Les deux niches latérales sont garnies de statues de faible facture (de 1907) représentant à gauche St Jean-Baptiste et l’Agneau de Dieu et à droite St Antoine avec le cochon rappelant ses tentations. Dominant le portail l’arcature a été quelque peu retouchée lors de la restauration mais les neufs arcs supportés aux extrémités par des corbeaux à triple saillie sont d’un bel effet décoratif.

Au-dessus, la corniche délimite la partie entièrement restaurée. On y remarque surtout les hautes fenêtres géminées des tours et la statue glorieuse de N.D de l’Assomption se détachant sur le fond du ciel. Par ailleurs on pourra apercevoir : Sur le mur de l’église, rue Ste Quitterie, une intéressante croix du XVIe Siècle. Elle était placée à la porte d’entrée du vieux cimetière St Jean (emplacement de l’actuel jardin public) face à la chapelle du même nom.

Quand le cimetière fut déplacé au XIXe Siècle. Elle fut fixée au sommet d’une porte latérale qui s’ouvrait dans l’église. Elle porte un blason sculpté à son pied et montrant l’Arbre de Vie. De l’autre côté de l’église se trouve la piscine baptismale démontée du site de Bentayre (territoire de l’ancienne commune de St Cizy) et reconstituée là avec quelques vestiges provenant du même lieu. Blaise Binet écrivait au sujet de Cazères, en 1764 dans sa description historique du diocèse de Rieux, « l’église paroissiale (qui est dans l’ancien château) est la plus belle et la plus ornée du diocèse).

L’intérieur de l’église est un bel exemple de style gothique méridional : une nef unique, spacieuse (40m. De long sur 17m. De large et 13M. De haut), à quatre travées avec chapelles entre contreforts et une abside pentagonale à chapelles rayonnantes. Les voûtes d’ogive ont quelques clefs sculptées : Dieu bénissant, Vierge à l’enfant, anges, chimères…… et les grosses colonnes de la nef ont des bandeaux sculptés : chimères quadrupèdes, écussons tenus par des anges…. L’ensemble est conçu pour favoriser le regroupement des fidèles, l’écoute de la parole de Dieu et la beauté de la liturgie.

Le pavement de la nef remonte aux années 1720. Il avait alors remplacé un carrelage de brique très détérioré. Le chœur était naguère fermé par un balustre de pierre (Un balustre est une colonnette de forme renflée, généralement assemblée à d’autres colonnettes par une tablette à hauteur d’appui). Il est entouré par 5 chapelles rayonnantes. Les grandes statues en bois doré du XVIIIe Siècle proviennent d’un très grand retable aujourd’hui disparu illustrant la vie de Ste Quitterie.

Source : texte OTI Cazères

Les Capucins l’ancien couvent, le cloître et la chapelle

L’ancien couvent des Capucins, sa chapelle et son cloître

Extrait Archives Départementales de la Haute-Garonne :

“Le couvent a été fondé en 1619 dans la mouvance des créations conventuelles toulousaines sous l’épiscopat du cardinal de Joyeuse. Lors de la peste de 1630 les religieux se dévouèrent entièrement et l’un d’eux, le père Philippe de Francon, qui s’était dépensé pour la lutte contre le fléau à Toulouse, vient à Cazères et réussit à faire régresser l’épidémie.”

Le cloître date lui de 1717

“Le couvent fut vendu en 1791 comme bien national puis racheté par la population et la fabrique de l’Eglise, la chapelle rendue en état sous la Restauration où elle servit à nouveau, pour une Congrégation de Religieuses (St Nom de Jésus), d’école et pensionnat de jeunes filles en 1858. La Chapelle richement ornée a servi d’annexe paroissiale jusqu’en 1908.”

Pendant la Grande Guerre, elle servit l’hôpital bénévole où l’on soignait les blessés.

Aujourd’hui le bâtiment abrite le “Cinéma des Capucins”.

Les statues de la halle

Les deux statues de la Halle du sculpteur Cazèrien Frédéric Tourte :

« Le Semeur et Pomone »(1905) Le Semeur « côté Nord » avec la devise « si je donne du bon blé, donnez-moi du bon pain » – traduction de l’occitan.

Côté Sud, Pomone, « déesse des fruits et du jardin » dans sa plantureuse nudité, qui à l’époque, fit scandale, car placée devant le presbytère et à la sortie de l’église.

Source : texte OTI Cazères

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